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Aktuelles Call for Papers

Appel de textes : Revue Recherches Féministes «Féminismes et lesbianismes : hier et aujourd’hui, ici et ailleurs»

Revue Recherches Féministes : vol. 33, no 2 – 2020 sous la direction de Manon Tremblay et Julie Podmore

Comme le porte à penser l’étiquette de lesbiennes féministes, le féminisme et le lesbianisme semblent entretenir une relation symbiotique, en tant qu’ensembles de discours et de pratiques relatives aux femmes et à leurs conditions sociales d’existence. Pourtant, l’histoire d’ici et d’ailleurs est riche d’épisodes où le féminisme et le lesbianisme ont transigé en ayant recours à la confrontation plutôt qu’à la sororité. Ainsi, certaines féministes ont vu dans la présence de lesbiennes au sein du mouvement féministe une menace à son image publique et à sa légitimité sociopolitique, tandis que des lesbiennes ont formé leur mouvement autonome en réponse à la lesbophobie qu’elles disaient percevoir dans le mouvement féministe. Malgré cette sortie, plusieurs lesbiennes sont restées à l’intérieur de mouvements féministes. Aujourd’hui, alors que les mouvements féministe et lesbien se déploient à l’échelle transnationale et avalisent l’intersectionnalité comme principe d’analyse et d’action, les interactions entre mouvements LGBT (réunissant des personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles et transgenres), queer et transféministe génèrent de nouveaux défis.

Le numéro thématique de la revue Recherches féministes à paraître en 2020 sur le sujet vise à explorer les relations entre féminismes et lesbianismes. L’objectif est d’examiner leurs discours et leurs pratiques en fait de continuités et de ruptures ainsi qu’au regard de leurs modes d’hybridation sous l’influence d’autres forces sociétales (comme le colonialisme, le nationalisme et le néolibéralisme).

Date limite: 1 mars 2019.

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Aktuelles Call for Papers

Appel à communications : (Re)découvrir Nelly Arcan – Colloque international

Paris, 16 et 17 septembre 2019, École des Hautes Études en Sciences Sociales, Maison de la Poésie de Paris, Bibliothèque Gaston-Miron – Études québécoises
Organisé par Lilas Bass (EHESS), Isabelle Boisclair (Université de Sherbrooke), Lucile Dumont (EHESS, Paris 1), Catherine Parent (Université de Sherbrooke-Université Laval), Lori Saint-Martin (CRILCQ, UQAM).

Nelly Arcan est une écrivaine d’origine québécoise. Putain, son premier livre, publié en 2001, est rapidement devenu un bestseller et a été retenu dans les sélections des prix Médicis et Femina. Par la suite, Arcan a publié une autre autofiction, deux romans, des chroniques journalistiques et un album illustré. Ces volumes ont été suivis par la publication d’un essai posthume, Burqa de chair. Elle s’est donné la mort en septembre 2009.

L’entrée de Nelly Arcan sur la scène littéraire est inséparable de l’accueil reçu par Putain. Le travail éditorial et le cadrage médiatique de sa réception, focalisés sur la dimension sexuelle de l’ouvrage, en ont fait l’objet d’un scandale – le corps et les discours de l’autrice ont été, à ce propos, considérés comme des incarnations privilégiées de cette réception. Ce faisant, la réception a contribué, au Québec et à plus forte raison en France, à évacuer la portée littéraire, philosophique, politique et sociale de cette œuvre et des suivantes. Tandis que le Québec connaît aujourd’hui un regain d’intérêt pour l’œuvre de Nelly Arcan, force est de constater la relative absence de postérité littéraire et universitaire de ses œuvres en France.

Pourtant, leur qualité littéraire, leur portée sociopolitique et leur caractère à la fois actuel et atemporel sont incontestables. Sur le plan thématique, Arcan a abordé de nombreuses questions, du diktat de la beauté dans les sociétés contemporaines jusqu’au suicide, en passant par l’économie des échanges sexuels et la tyrannie des rapports familiaux. Son œuvre est multiforme : une partie de ses productions s’inscrit dans un héritage autofictionnel, une autre prolonge les interrogations propres à la forme romanesque, d’autres écrits encore ont proposé de travailler les dialogues cinématographiques ou de tisser des liens entre littérature et danse contemporaine. Enfin, la dimension sociale des réflexions et des écrits d’Arcan trouve un écho particulier dans de nombreux débats, qu’il s’agisse de replacer ses prises de position dans le cadre d’une « troisième vague » du féminisme ou de situer son travail dans les luttes pour la légitimation du genre autofictionnel. Il paraît donc curieux qu’une œuvre d’une telle contemporanéité, portée par une langue riche et novatrice, ne conserve qu’une place très marginale dans les corpus littéraires en langue française.

Dix ans après le suicide de Nelly Arcan, il nous semble ainsi nécessaire de donner à ce colloque un double objectif : rendre un digne hommage à Nelly Arcan, à la fois universitaire et littéraire; et encourager la (re)découverte de son œuvre en convoquant l’ensemble des disciplines qui pourraient, de près comme de loin, toucher au propos de l’autrice. Dans cette perspective, ce colloque vise à réunir les chercheurs et chercheuses dont les travaux portent sur l’œuvre arcanienne, qu’ils ou elles la fréquentent de longue date ou depuis peu, et qu’ils ou elles souhaitent présenter des travaux en cours ou soumettre son œuvre à de nouvelles questions.

Les deux journées du colloque se dérouleront à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales. Dans le cadre du colloque, la soirée du 16 septembre sera consacrée à des lectures/performances inédites de l’œuvre de Nelly Arcan par les écrivaines Mélikah Abdelmoumen, Chloé Delaume, Martine Delvaux et Camille Laurens. La soirée se tiendra à la Maison de la poésie. Le colloque se clôturera le 17 septembre par un cocktail à la Bibliothèque Gaston-Miron – Études québécoises.

Les propositions de communication devront interroger les écrits de Nelly Arcan ainsi que leurs conditions de production, de circulation et de réception. Elles pourront être en lien avec les disciplines et les approches théoriques suivantes : études littéraires, études de genre, études féministes et queer, études médiatiques, sociologie, psychanalyse, philosophie, science politique.

Date limite: 31 mars 2019.

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Aktuelles Call for Papers

Appel de communications : 29e Colloque de l’APLAQA «Figurations littéraires et médiatiques de l’Autre»

9e Colloque annuel de l’Association des professeurs des littératures acadienne et québécoise de l’Atlantique (APLAQA), Memorial University of Newfoundland, St. John’s (Canada), 17-20 octobre 2019

C’est un truisme de dire que l’être humain est, par essence, un être social et socialisable. Combien de temps peut-il supporter la solitude ? Dans Vendredi ou la vie sauvage (2012, 1971) de Michel Tournier, le personnage de Robinson, en se retrouvant seul sur l’île déserte, est hanté par l’angoisse de dégénérescence humaine et la peur de devenir comme une bête, et le narrateur souligne : « C’est très difficile de rester un homme quand personne n’est là pour vous y aider ! » (p. 40) C’est dire que l’Autre est d’abord notre semblable tout simplement, ou « cette personne, ce toi vis-à-vis de moi » (Jankélévitch : 1986, p. 7). Cependant, l’existence tributaire de la présence d’autrui ne se déroule pas toujours dans l’entente et la cordialité. Ainsi, la différence (réelle ou fantasmée) devient très souvent le principe structurant la dialectique du Soi et de l’Autre à travers les subjectivités qui témoignent de l’extrême complexité des rapports sociaux.

Étant une constante anthropologique, l’Autre semble un sujet inépuisable qu’on peut aborder de plusieurs manières, comme le montrent de nombreux travaux dont ceux de Paul Ricoeur (Soi-même comme un autre, 1996), d’Éric Landowski (Présences de l’autre, 1997), de Pierre Ouellet (Le sens de l’autre. Éthique et esthétique, 2003), de Josias Semujanga (Récits fondateurs de la tragédie rwandaise. Discours social, préjugés et stéréotypes, 1998) ou d’Emmanuel Lévinas (Humanisme de l’autre homme, 1972). Tous ces travaux ont, toutes proportions gardées, un point commun : l’Autre, en soi, n’existe pas, puisqu’il est toujours défini en relation avec le même. Cette construction varie au gré des vérités, des subjectivités, des sensibilités, des idéologies, des circonstances historiques. Dans le monde contemporain, en proie à de profondes mutations, il devient plus que jamais nécessaire de repenser, de redéfinir la notion de l’Autre. En dernière analyse, tout est question de perception : « Car c’est notre regard qui enferme souvent les autres dans leurs plus étroites appartenances, et c’est notre regard aussi qui peut les libérer » (Maalouf : 1998, p. 29).

Si ce colloque se propose principalement d’analyser les représentations de l’Autre dans les littératures et cinémas québécois et acadiens, il reste ouvert aux autres espaces francophones ainsi qu’aux autres champs artistiques. En partant d’une acception plus large de la notion, les contributions s’attacheront à réfléchir à la problématique des relations humaines, sociales, interculturelles. Ici, l’Autre ne doit pas être seulement appréhendé comme figure indésirable. Il s’agira aussi d’examiner comment écrivains, cinéastes (ou autres artistes) reconstruisent ou redéfinissent l’Autre dans une perspective humaniste.

Date limite: 20 février 2019.

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Call for Application: Research Visit Awards Félicité-Laflamme-Hoffmann

The three awards worth $2500 each are intended to provide financial support for researchers from outside Québec who come here to do research in one or more Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) buildings to consult documents of a heritage nature. During their visit to BAnQ, they conduct research on an aspect or on a component of the archival fonds and heritage collections of the institution. They take part, during or after their visit, in promotional activities related to their research. The BAnQ research visit last a minimum of 20 days and a maximum of 120 days.

Application deadline: March 15, 2019.

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Call for Applications: Graz International Summer School Seggau 2019 (GUSEGG)

“Radical (Dis)Engagement: State – Society – Religion“, June 30 – July 13, 2019, Seggau Castle, Leibnitz, Austria

Constant political uncertainties. Climate change. Demographic transformation. Continual re-thinking of societal coherence in times of diversity. New technologies that will redefine the notion of work. All these challenges are often met with reactions ranging from resignation to proactive ignorance, both on the individual and wider social, cultural, and national levels. The lack of knowledge and tolerance increasingly erupt in aggression and violence against others, taking the place of critical reflection and civic engagement. Trust in institutional structures, political procedures and information (re)sources has been replaced by mistrust and disengagement. The belief in an open and tolerant society and our individual agency has been undermined.

The Graz International Summer School Seggau is designed for internationally oriented, highly motivated students from all disciplines, who wish to deepen their understanding of current European and international affairs by studying and discussing global developments and challenges within the context of transformation processes and demographic change reflecting aspects of individual, social, political, religious, cultural, literary, regional, economic, cohort and national identities.

Deadline for Applications: March 18, 2019.